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Au jour le jour.

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2 février 2011

Eclaircies

Voila plusieurs jours que je n'étais pas revenu pour un nouveau post.

Pas mal de choses ont changé depuis. Parmi ces changements, j'ai pu renouer le contacte avec Anne même si on se croise bien moins qu'avant. Mais ça fait grand plaisir.

Je suis aussi désormais sous le charme de la salsa et de la bachata. Impressionnant comme on se laisse rapidement prendre à ces 2 danses. Il y a encore 1 mois, on m'aurait dit que je me serais mis aux danses latines, je pense que j'aurais été mdr pour parler avec le langage désormais de mise (notre pauvre langue française...). Et pourtant...
J'y retourne samedi après y être allé hier. Je me tâte même à y aller demain. Plusieurs facteurs font que je me sente bien dans cette activité. Je fais plein de rencontres et de tout âge (7 à 77ans pour paraphraser quelqu'un) et les gens sont ouverts et loin d'être superficiels. Je ne connais pas le monde des boites de nuit, mais je pense que c'est très éloigné du monde de la salsa, et c'est tant mieux !
C'est aussi un excellent moyen de laisser ses soucis derrière, de penser à autre chose bref de tout simplement passer de bons moments ! En plus, c'est une activité physique comme une autre.
Bref, c'est bon pour le corps et l'esprit.

Côté boulot, j'ai aussi remis beaucoup de choses à plat et, s'il est évident que j'ai encore beaucoup à apprendre sur le plan du management, je pense que je suis sur la bonne voie. C'est nettement plus agréable d'aller travailler dans ces conditions. Et en tant que responsable hiérarchique, à moi de faire aussi attention aux attentes des personnes que j'encadre.
Le Grey's anatomy de ce soir m'a fait un peu penser à ce que je vie. L'encadrement, si beaucoup de monde rêve de ce genre de fonction, c'est aussi beaucoup de contraintes : cela implique une certaine solitude, cela implique de prendre des décisions, cela implique des responsabilités. Pas simple tous les jours. Pour autant, je ne souhaite pas perdre ce côté de mon job, mais je souhaite devenir plus accompli dans ce genre de fonction et acquérir la confiance qui me fait défaut. J'ai néanmoins passé un cap cette semaine envers mon chef et mon équipe. Alors continuons.

Bref, je me sens tout de même mieux dans ma peau, c'est incontestable. Mais côté sentimental, rien de nouveau sous le soleil. En même temps, vu le temps, ca risque pas. Ca me laissera le temps de terminer la déco de la maison et ainsi d'accueillir l'heureuse élue dans des conditions optimales ; j'espère qu'elle aimera l'ambiance bougies (j'en ais déjà partout) - Un seul défaut aux bougies, le premiers soir où elles viendra, faudra qu'elle patiente un peu avant d'entrer car ca prend du temps à allumer !

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23 janvier 2011

Enfin un vrai WE

Voila des mois, si ce n'est plus que je n'avais passé un WE aussi actif et... aussi bon.

Première sortie avec OVS vendredi. Un petit coup à 5 qui c'est enchainé avec un resto à 3. Soirée agréable qui laisse augurer d'un bon WE. Je ne suis pas sur de faire beaucoup de sorties avec OVS, mais sans doute en referais-je quelques-unes. En tout cas, je ne suis pas du genre à aimer les soirées à 50 ; je préfère les petits comités.

Quant au samedi, travaux d'isolation dans la maison avant une soirée tout aussi inattendue que vraiment très bonne. Pour la première fois de ma vie, je me suis en effet essayé à une danse latine : la bachata. Je remercie à ce titre la cavalière qui m'y a invité et à supporté mes maladresses de débutant ! J'ai en tout cas découvert un monde que je ne connaissais pas, et je n'ai plus qu'une envie : recommencer.

Mais là, ce m'amène à l'un des commentaires d'Incolore. Je manque en effet d'assurance, c'est un fait. Hier, je n'osais proposer à une personne de venir danser, car je n'avais pas du tout confiance en moi pour la danse. La bachata, comme la salsa implique que l'homme guide la femme. Quant on débute, c'est pas toujours évident. Mais je ne doute pas qu'avec encore 2 ou 3 cours, je n'aurais plus ce problème.
D'ailleurs je lance un appel : je cherche une cavalière pour aller le mardi soir à l'anatole où sont données des cours de salsa et de bachata !

Quant à cette journée, après une longue grâce matinée j'ai pu refaire mon petit footing avec le but de courir une course de 10km fin février. Il me reste tout juste 1 mois pour passer de 5,5km à 10km. Un entrainement régulier devrait pouvoir suffir pour atteindre cet objectif.

Ce WE m'a fait un bien fou. Je me sens presque revivre en redécouvrant les joies d'un WE. Car jusqu'alors c'était plutôt ordi / télé / canapé. J'espère juste en revivre d'autres rapidement. Mais pour cela, il faut un cercle d'amis suffisant, et là, il me reste du chemin à parcourir pour y arriver.

Incolore, je vois que nous avons quelques points communs. Mais si tu n'as pas le soutien familial, je me doute que ta situation doit être plus difficile à vivre que la mienne. Après la bachata, j'apprend à peindre et ainsi je pourrait te donner les couleurs qui te manquent tant.

Pour conclure sur ce WE, je pense aussi qu'un évènement au travail m'a conditionné pour passer un bon WE. Souffrant d'un manque cruel de considération à mon boulot, particulièrement de la part de ma direction, j'ai été félicité par un très grand constructeur allemand venu faire un audit sur notre site. Les termes qu'ils ont employés m'ont donné un grand coup de peps. Et j'ai connu leur conclusion le vendredi matin. Donc je suppose que cela a contribué à faire de ce WE un très bon WE.

19 janvier 2011

L'art de la séduction

Après l'analyse sur les amis et la famile, j'en reviens au sujet premier, qui m'a amené pour grande partie à créer ce blog : la séduction.

On entend sans arrêt dire, des femmes elles-mêmes, qu'elles recherchent le mec gentil, romantique ou que sais-je encore. Autant rester lucide, si c'est beau sur le papier (ou pour s'adapter à la situation, sur l'écran LCD), ces bons sentiments ne sont bien souvent que de bonnes intentions.

Si une femme recherche probablement ces qualités, elles recherchent avant tout quelqu'un qui puisse les faire rêver. Et qui fais rêver les femmes ? Rarement le gentil gars. Lui c'est le meilleur pote, l'ami, le confident, mais en aucun cas celui avec qui la fille se voit dans l'intimité.

C'est sans doute une chose que je savais depuis longtemps, mais que j'avais mis de côté.

Cela colle d'ailleurs parfaitement avec mes récentes expériences. J'ai pas le feeling avec toi. Par contre, j'aimerais que nous soyons amis. Qu'est-ce qu'on a pu me la sortir celle-là... Je n'aurais sans doute pas assez de mes 20 doigts pour les compter.

Et c'est aussi marrant de voir le nombre de filles qui se plaignent de ne tomber que sur des salauds, qui les font souffrir. Et pourtant, elles reviennent toujours vers ces "salauds" (terme sans doute exagéré dans bien des ca, je vous l'accorde) car ils dégagent quelque chose, ce fameux feeling qui, pour moi, revient bien souvent à la faire rêver.

Sans pour autant me corrompre dans mon fort intérieur, je crois qu'il m'est nécessaire d'apprendre cet art. C'est idiot à dire, mais le gars entraîné, qui a bien étudié le sujet et donc, qui d'une certaine façon joue un rôle d'acteur à nettement plus de chances d'arriver à ses fins.

Cela me fait penser à une maxime bien connue : il faut donner au peuple ce que le peuple demande. On pourrait presque dire il faut donner aux femmes ce que les femmes demandent.

Bref, le tout va être d'arriver à concilier certains points : apprendre à connaitre ce que les femmes attendent (et pas que ce qu'elles disent, mais aussi toute cette part d'inconscient), apprendre à répondre à ces attentes (et c'est pas forcément le plus simple) tout en restant moi-même.

Voila une belle équation à 3 inconnues. J'aurais du être plus attentif à mes cours de math à la fac !!!

17 janvier 2011

Sur qui compter ?

La famille est précieuse.

Une fois de plus, j'ai pu le constater ce WE puisque je n'ai pu compter que sur elle pour ma soirée de samedi soir. Je pense que sans mon père et sans ma sœur j'aurais depuis longtemps choisi d'abdiquer. Mais je peux aussi compter sur ma grand-mère et mes oncles et leurs compagnes. D'ailleurs, il faudra que je refasse un repas avec eux, car à chaque fois se sont de très bons moments.

Malheureusement, avec la vie d'aujourd'hui, la famille peut rapidement s'éparpiller. Un oncle à plusieurs centaines de kilomètres, mes cousines à travers le monde ou ma sœur dans la capitale. La vie d'aujourd'hui sépare souvent les êtres qui nous sont chères. Mais contrairement aux amis, les kilomètres n'altèrent pas les liens qui peuvent nous unir et nus nous retrouvons toujours avec bonheur.

Et c'est aussi là que sont sensés intervenir les amis. Et il faut croire que cela n'a jamais été mon fort de les garder. Je n'ai réellement qu'un seul ami, que je vois très peu, car lui aussi habite loin désormais, mais nous restons toujours en contact malgré les années de séparation.

J'ai bien réussi à lier des liens avec d'autres personnes et notamment des collègues. Mais ces liens sont facilement remis en question. Etre le seul homme dans un service de 11 personnes, c'est pas très facile à vivre tous les jours... Car pour en avoir parlé avec l'une d'entre-elles, ma présence n'est pas touours souhaitée car elles veulent pouvoir se retrouver entres filles.

Mais le pire, c'est qu'en dehors de mon service, il y a très très peu de personnes de mon âge dans l'entreprise. Normal, nous sommes le service le plus jeune de l'entreprise.

Si j'analyse plus loin les choses, je pense que mon enfance a largement contribuée à mon manque de vie sociale actuelle. J'ai toujours été maigre et dès l'enfance, j'ai rapidement été mis à l'écart, d'autant plus que je réussissais pas trop mal (sans exceller bien loin de là). Alors forcément, étant dénigré par les meneurs, il était difficile de tisser des liens avec les autres.
Je pense que cela me poursuit encore aujourd'hui. Quand je vois le nombre précisément innombrable d'amis qu'à ma sœur, cela met plus que jamais en évidence mon manque dans le domaine.

J'ai lu le cas d'une personne qui se retrouvait un peu dans la même situation que moi. Selon elle, le problème venait du fait que quand elle trouvait une personne susceptible de devenir son ami(e), elle l'étouffait. Peut-être est-ce mon cas, pourtant je ne me souviens jamais avoir demandé à quelqu'un plus d'une sortie par semaine. Mais cela reste peut-être déjà trop.

Si jamais un psy passe dans les parages, qu'il n'hésites pas à me donner son avis. Mais désolé pour la consultation, entre le prêt pour la maison - et les travaux que je fais dedans -, la voiture qui demande des frais, et les frais de la vie courante (mais sérieusement, ca devient chère de s'habiller et de manger !!!) ; pour toutes ces raisons, je ne serais pas en mesure de le payer. Et je pense aussi que je ne suis pas prêt à accepter une telle consultation.

Pour incolore, j'ai fini par retourner sur OVS et me suis inscrit à une sortie. Après tout, cela ne peut que m'apporter de bonnes surprises en faisant peut-être de nouvelles connaissances. A défaut de trouver l'amour, qui me fait tant défaut, je trouverais peut-être des amis.

15 janvier 2011

Remise en questions

Si les 2 derniers jours se sont très bien passés, cette journée s'annonce cependant plus mitigée. Pendaison de crémaillère ce soir mais seul la moitié des invités ont répondus présents soit 6 personnes en me comptant... Voila qui promet une folle pendaison.

Il est évident qu'en telle situation, on se questionne beaucoup. Y a-t-il un problème ou non pour que si peu de personnes répondent présentes ? On se sent en tout cas terriblement seul.

Bon il va bien falloir que je me pose les bonnes questions et que j'arrive à voir ce qui ne va pas. Si je passe tant de temps sur internet, c'est bien parce qu'à côté je n'ai pas l'occasion de sortir tous les jours.
D'ailleurs j'ai commencé ce travail d'analyse. Grâce au boulot où la situation c'est largement améliorée ces derniers jours après avoir passé beaucoup de temps à parler avec une collègue et la personne que j'encadre.

Il apparaît tout d'abord que je ne prêtais pas assez attention à ce qui se passait autour de moi. C'est sans doute vrai en parti, mais je ne montre pas non plus forcément lorsque je prête attention à quelque chose. Il va falloir que j'apprenne de nouveau à montrer un peu plus mes sentiments, chose que je cache trop facilement. C'est là un fantôme du passé qu'il va me falloir combattre.
Mais aussi il va falloir que sois plus attentif. Amusant quand on sait que parfois je sais être parfaitement à l'écoute et parfois pas du tout.

Mais j'ai aussi un second fantôme à combattre. En effet, je suis trop "transparent". Avant, je m'énervais trop facilement ; ce qui a eu quelques fâcheuses conséquences. Cela m'a conduit à totalement changer et à ne plus m'énerver. Mais ce revirement est sans doute trop extrême car je laisse maintenant trop de choses passer.

Mais si combattre ces 2 fantômes m'aideront au boulot, en sera-t-il de même dans ma vie perso ? Grande question. Y a-t-il d'autres raisons ? C'est probable. A moi de continuer ma quête.

Mais si j'arrive à progresser au boulot, pas de raison que je ne puisse pas le faire en dehors.

PS : heureux que tu sois passée Anne ;)

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11 janvier 2011

Le futur se présente au passé

Par définition, le passé est passé, et nous n'y pouvons plus rien changer.
Mais je suis également d'avis que le présent, qui est en cours n'offre pas de grandes marges de manœuvre.
Si bien que seul le futur peut réellement être modifié. Reste à savoir comment le modifier, ou pour le moins l'influencer pour qu'il nous soit favorable.

Regarder le présent ? Peut d'intérêt. En effet, le présent est insaisissable. D'ailleurs comment le quantifier ? Le présent est au final l'instant présent, dans sa plus petite dimension temporelle. De sorte que seule l'étude du passé est possible.

Cela me renvoie à une discipline que j'aime tant, la paléontologie, ou l'étude des fossiles. Et force est de constater que grâce à l'étude des fossiles, nous avons compris de nombreuses choses sur notre monde actuel. Aussi, ce soir, je vais faire un petit (très petit) come-back. Et comme je souhaite influencer l'avenir de manière positive, autant se remémorer les meilleurs moments en espérant ainsi en favoriser d'autres.

Et dans les quelques moments qui me reviennent presque immédiatement à l'esprit, l'Armada de Rouen ou des vacances en montagne.

Rouen toutes voiles dehors.Une_rue_tranquille

L'Armada, et ses 10 jours de totale folie. La ville de Rouen, d'habitude relativement calme et dont la communauté d'agglomération peine à franchir la barre des 500.000 habitants est alors totalement transfigurée. La population double chaque jour. Chaque rue voit défiler une myriade de personnes aux nationalités et aux vêtements totalement différents.

Et que dire des quais ? Une marée humaine dans ce port, qui rappelons le est un port maritime. Quoi de plus normal qu'il soit ainsi soumis aux marées...
L'heure ne compte plus vraiment. Tout juste peut-on noter un creux vers les 5 / 6h du matin. C'est l'heure la plus creuse, la où les plus festifs vont se coucher et plus motivés, souvent photographes, déambulent sur les quais à la recherche de quelque cliché improbable.

Durant ces quelques jours, où je m'arrange toujours pour être en congé, chaque pas peut nous mener vers un autre continent. Ici, je parle, avec mon anglais parfois approximatif, avec un marin en provenance du Sultanat d'Oman. Des liens se tissent, on me propose un verre de café. Dieux qu'il fût bon. Il me présente son pays et la toutes mes idées reçues s'envolent en fumées. Quel pays étonnant, qui passe du désert le plus aride à la vallée la plus verdoyante qui ferait pâlir notre bonne vieille Haute-Normandie. L'échange continue et l'on m'invite à visiter les parties privées de ce magnifique navire en bois, le Shabab Oman. Je suis impressionné devant la finesse de gravure du bois. Je passerais ) plusieurs reprises sur ce bateau durant ces 10 jours.

Capitan_mirandaPuis après, rencontre avec un uruguayen. Son navire, Le capitan Miranda arbore une voilure splendide. Mon espagnol est un peu rouillé, mais bien vite, nous arrivons à communiquer. Des liens se tissent là encore. Le soir venu, je suis invité (et pour tous les jours restants) à monter sur la bateau ce dernier étant juste devant le pas de tir du feu d'artifice tiré chaque soir. Admirer ce spectacle depuis le pont d'un bateau, avec une bière en provenance d'Uruguay généreusement offerte : quel délice !

Au cours de ces 10 jours, j'aurais l'occasion de visiter presque la totalité de ce bateau : machine, couchettes, cuisines...  Aujourd'hui encore, il m'arrive de parler à ce marin à l'aide d'internet. La magie d'internet qui me permet de faire de cette Armada un évènement pas si passé que cela... Et les 950 photos présentent sur mon disque dur sont là pour se rappeler à mon bon souvenir.

Et puis cet évènement passé se conjugue au futur puisque la prochaine édition aura lieu en 2013. Je ne doute pas un seul instant de revivre autant de choses en 2013 et je serais fidèle à ce rendez-vous.

Arrêtons là la nostalgie. Mais peut-on parler de nostalgie ? Probablement pas car je sais que je revivrais toutes ces émotions. Mais cela rappelle surtout que la vie continue, et que malgré les difficultés du présent, le futur peut laisser augurer des jours meilleurs.

Et comme j'ai défini le présent comme l'instant présent, cela implique que le futur commence l'instant d'après. Presque comme si je vivais dans le futur puisque à chaque instant il commence à l'instant d'après.

A présent, il me faut vivre au futur sur les fondations de mon passé.

10 janvier 2011

Noir ou blanc ? Non tout en nuances de gris

Aujourd'hui, journée contrastée.

Au boulot tout d'abord. La technicienne que je dois encadrer me pose toujours autant de problème... Elle n'en fait qu'à sa tête, elle a ses idées, elle veut le beurre et l'argent du beurre, et le pire c'est qu'elle y arrive bien souvent et garde le sourire. La je regrette presque ces moments où je n'avais aucune personne à encadrer, c'était tellement plus facile ! Tu prend pas de risques, on te donne la direction, si on se plante, c'est pas de ta faute, on t'a dis de le faire...
A l'inverse, on a les gens totalement passifs, et j'en connais au travail. Il ne prenne au grand jamais aucune décision, ne donne leur avis sur rien, et je les appelle des technocrates -référence a un grand humoriste français - : Une fois qu'ils ont finis de répondre à ta question, tu ne sais plus la question que tu as posé (désolé si je n'ai pas les mots exacts, mais je n'ai pas, je pense,  changé le sens de son idée).
Ces gens, diamétralement opposés ont pourtant un point commun : ils sont heureux.

J'ai l'impression d'être précisément entre les deux. Il va bien falloir que je choississe mon camps, en sachant que j'ai une préférence pour le premier, mais en serais-je capable ? Je crois que mon principal problème pour y arriver est mon manque de confiance en moi. Un comble vu mes fonctions qui m'imposent de faire très souvent des choix.

Et au travail, toujours, j'ai eu l'occasion de parler avec mon médecin du travail. Vu mon poste, je travail avec presque quotidiennement. Et quelques fois, comme ce soir, c'est pour des motifs plus personnels que je suis allé la voir. Et là, elle m'a lâché le mot qui me caractérise le plus actuellement "déprime" ; et je ne puis lui donner tord. Au moins ne suis-je pas encore en dépression c'est déjà cela !

Voila pour le côté négatif. Mais cette journée, loin d'être totalement noire a connu quelques moments plus sympathiques. Parmis ces moments, je remercie le second message d'incolore, qui pour moi n'est pas si incolore puisque d'une certaine façon il m'aide à redonner un peu de couleur à ma vie qui semblait tendre vers le noir et blanc. J'ai bien pris note pour la guitare, et je vais me renseigner. Quant à OVS, j'y ai un compte, mais je n'ai jamais franchi le pas. Il serait peut-être temps de le faire.

Autre moment agréable de la journée, ma seconde sortie footing. Après 2 ans (si ce n'est 3) où le seul sport que je pouvais pratiquer était un sport de chambre pour parler simplement, je suis heureux d'avoir parcouru 5km en 30 minutes. Oh, bien entendu, rien d'exceptionnel, mais pour une reprise je suis très content de moi. Et être content de moi, c'est pas si souvent, autant le savourer !

C'est donc bien une journée tout en nuances que j'ai vécu aujourd'hui.

Je pense toujours à cette fille, et aussi mère. Ce soir, je n'ai pas pu m'empêcher de lui écrire un mail. Les conversations que j'avais avec elle me manquent terriblement. Mais en même temps, si son histoire fonctionne l'autre personne qu'elle a rencontré, pus jamais nous ne pourrons avoir les mêmes délires et sujets de conversation. Dilemme... Que dois-je faire ? Lui reparler, au risque désormais d'avoir des conversations formatées ? Je pense qu'il va me falloir encore quelques jours pour répondre à cette question.

Voila pour ma journée. Ni blanche ni noire. Et je tente aussi de repasser aux bons souvenirs. Demain, je tenterais justement d'en parler un pue. Je sais qu'il ne faut pas vivre dans le passé, mais pourquoi se priver des bons moments ? Oui, demain je tenterais de faire au moins un message positif. Et j'essayerais également, d'ajouter quelques images. Et tenter de passer du gris à la couleur.

9 janvier 2011

Nouvelles rencontres

Voila une nouvelle journée qui s'achève et de nouveau seul chez moi. Je remercie néanmoins mon père, qui m'a aidé à installer mes meubles de cuisine -maintenant c'est terminé- et de m'avoir invité à manger avec lui ce soir.

Voila 48heures que je n'ai plus de nouvelles de ladite fille. J'y pense toujours mais le fait de ne plus lui parler permet d'y penser un peu moins et de s'habituer peu à peu à son absence même s'il risque de me falloir encore plusieurs jours.

Me revoici donc en train de raconter ma triste vie assis sur le canapé. Je tiens à remercier la personne qui a pris le temps de me lire la nuit dernière. Car, je suppose que cela à contribué à mes réflexions du jour. En effet, pendant que je montais mes meubles, une idée me trottais en tête : Comment se passer de site internet -fussent-ils gratuits et pas forcément tournés pour les rencontres ; en clair pas meetic quoi-, mais comment faire pour rencontrer des gens, faire de nouvelles connaissances et pourquoi se faire de nouveaux amis ou plus...

Cela m'a rappelé un copain de mon beau frêre, qui c'est mis à la bachata pour draguer. Et il a réussi à trouver son bonheur : il est tombé amoureux... de la bachata ! J'avoue de plus en plus penser à faire de la danse, oui mais laquelle ? et où ? aimerais-je ? Voila des questions auxquelles je vais tenter de trouver une réponse dans les jours prochains.
Je me rappel aussi que j'ai depuis toujours voulu jouer de la guitare. Oui, mais la guitare, à part un prof -souvent fort couteux-, point de rencontres. Mais peut-être le plaisir de jouer. A voir la aussi.

Mais une chose est sûre, demain je vais courir à nouveau. Je me suis préparé un petit parcours aujourd'hui, 4,5km. Oui cela n'est pas grand chose, mais pour reprendre le sport c'est déjà pas si mal. Hier, en courant, j'ai croisé plein de joggueurs. Voila peut-être une activité parfaite puisqu'elle permet de concilier pleins d'avantages :
- prendre l'air,
- faire travailler son cœur et ses muscles -ca va leur faire bizarre aux miens, ils devaient plus se rappeler à quoi ils servaient-
- arrêter de ruminer aussi, du moins le temps que dure la course
- et enfin de croiser des gens.
Cela change du tchat où l'on croise des pseudos parfois totalement invraisemblables. Dehors, point de pseudos, mais de vrais personnes, avec de vrais visages, des membres en mouvements,... 

Je suppose qu'il doit bien exister d'autres activités à faire, mais mon esprit semble peu enclin à y penser. Peut-être a-t-il besoin, comme mes muscles, de se remettre à fonctionner avant de trouver d'autres idées.

Espérons en tout cas que je m'endormirais plus tôt cette nuit et que la semaine à venir sera un peu moins dure que cette semaine qui s'achève. Enfin.

9 janvier 2011

Qu'ai-je de plus ou de moins ?

Ce soir, et pour la nième fois, je suis sur internet, un samedi soir, seul... Deezer aidant, j'écoute divers albums plus ou moins énergiques ou plus où moins tristes.

Il y a quelques jours, j'ai rencontré une fille absolument géniale sur le net et pour des raisons bien trop longues à expliquer vu l'heure, je n'ai pas donné suite. Résultat, cette fille a fait une nouvelle rencontre et ma chance est passée. Elle a son blog sur ce site, j'ai encore passé un peu de temps à le lire ce soir. Parler fait du bien dit-on d'où la création de mon premier blog en cette nuit.
On dit aussi, que pour avoir une heureuse année, si on en croit la tradition espagnole, il faut manger 12 raisins lors du passage à la nouvelle année (un à chacun des 12 coups de minuit). Il a fallut que je loupe le 7ème avalé avec le 8ème. Devrais-je donc attendre 2012 pour espérer mieux ? En tout cas 2011 commence bien mal, et rien n'indique que le soleil va revenir.

Je devrais pourtant être heureux, je viens d'emménager dans ma maison, et j'ai reçu les meubles de ma cuisine hier. Oui mais voila, je suis seul devant mon écran et mon clavier...

Cela m'amène à me poser une autre question. Qu'ai-je donc de plus ou de moins ? En référence à un sketch ou 2 protagonistes n'arrivent pas à trouver compagne. L'un d'eux disant : ah ba on ah plutôt plus. Mais ce qu'on a de plus, c'est de trop...
Est-ce mon cas ou le contraire ? je cherche désespérément une réponse mais ne la trouve pas. Dernier exemple ce soir. Je parle avec une inconnue sur un site dédié aux rencontres (triste vie je vous l'accorde). Nous parlons, tout se passe bien jusqu'au moment où elle voit ma photo. Amis mais pas plus... Si cela était la première fois, je ne me poserais aucune question, mais cela m'est arrivé tellement de fois. Suis-je donc condamné à rester seul au motif que je pèse 56 kg et n'est pas le corps de Brad Pitt ou les muscles de Bruce Willis ?

Au moins, les quelques chansons que j'écoute au travers de mon casque, actuellement Shakira dont j'ai eu la chance d'assister au concert à bercy il y a à peine plus d'1 mois me remonte un temps soit peu le morale.

Est-ce donc trop demandé d'être heureux ? Je commence à le croire. La trentaine arrive, je n'ai pas d'enfants, pas de femme bref rien... Une maison ? Oui. Quelle consolation... Il n'empêche, je m'endormirais dans quelques heures encore seul après un samedi soir en solitaire. Et il en ira de même demain.

J'aurais aimé vivre la chanson de Cabrel : Un samedi soir sur la terre. Au moins les 2 personnages de sont histoire semblaient-ils heureux. En même temps, leur histoire semble sans lendemain. J'espère que non. Car si j'aime l'imprévu, j'aime me dire que demain, comme après demain j'aurais avec moi ma femme, que nous nous échangerons des regards, des sourires, que nous déjeunerons les yeux dans les yeux... Bref, tout sauf une histoire sans lendemain.

La vie est donc bien cruelle. Ceux ayant bien peu de considérations pour le sexe opposé s'en sortent bien mieux que moi. Je me maudit d'être aussi dépendant d'autrui.

Comment pouvoir aimer la vie dans de telles conditions ?

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